Les voies du handball ne sont pas impénétrables, mais un petit rappel lexical n'est jamais superflu quand on en vient à déchiffrer le jargon des spécialistes. Avant de s'apesantir sur d'autres gestes, commençons par le "Ferrero Rocher du handball", l'exquise roucoulette.
Roucoulette et noix de coco
La roucoulette, évocation romantico-exotique d’un geste saccadé venu du poignet.
Une bonne roucoulette s’improvise, inopinée. Plantons le décor. L’ailière, cheveux au vent et défenseurs dans le vent, s’approche de la cage. La gardienne bloque le premier poteau. L’ailière moyen tergiverse : « Je lui tire dans les pieds ? Je l’allume dans les côtes ? Je lui rase la tête ? ». L’ailière label rouge, elle, laisse parler son bras. Elle s’élève dans les airs, attend de retomber et casse son poignet. Le ballon, vrillé, frappe le sol. Comme magnétisée, la sphère de cuir collant griffe le parquet et prend la direction des filets. Les spectateurs roucoulent : l’effet de manche a permis de contourner la gardienne.
L'oeil de Denis
« La roucoulette vient souvent de l'ailière. À droite ou à gauche, elle oblige la gardienne à fermer l'angle et se coller à son premier poteau. Avec la force du poignet, la joueuse met de l'effet dans le ballon, qui va rebondir à hauteur de la gardienne, sur l'extérieur. Ce tir, plutôt lent et au niveau des jambes de la gardienne, semble au départ sortir du cadre. Avec l'effet rentrant, il va au contraire revenir dans le but.
Des tireuses peuvent reprendre l'ascendant pyschologique sur la gardienne avec une belle roucoulette. On lui montre que même si on n'a pas d'angle, on arrive à en trouver un. Avant de déclencher, l'ailière laisse croire à la gardienne qu'elle va tirer en hauteur, avec un bras et une épaule placés suffisamment hauts. Ensuite, toujours dans la suspension, le bras et le poignet redescendent en dessous de la ligne de hanche, la main étant au-dessus du ballon. »
L'ailier espagnol Joanin Garcia à la manoeuvre, lors du championnat du monde 2005.
Roucoulette et noix de coco
La roucoulette, évocation romantico-exotique d’un geste saccadé venu du poignet.
Une bonne roucoulette s’improvise, inopinée. Plantons le décor. L’ailière, cheveux au vent et défenseurs dans le vent, s’approche de la cage. La gardienne bloque le premier poteau. L’ailière moyen tergiverse : « Je lui tire dans les pieds ? Je l’allume dans les côtes ? Je lui rase la tête ? ». L’ailière label rouge, elle, laisse parler son bras. Elle s’élève dans les airs, attend de retomber et casse son poignet. Le ballon, vrillé, frappe le sol. Comme magnétisée, la sphère de cuir collant griffe le parquet et prend la direction des filets. Les spectateurs roucoulent : l’effet de manche a permis de contourner la gardienne.
L'oeil de Denis
« La roucoulette vient souvent de l'ailière. À droite ou à gauche, elle oblige la gardienne à fermer l'angle et se coller à son premier poteau. Avec la force du poignet, la joueuse met de l'effet dans le ballon, qui va rebondir à hauteur de la gardienne, sur l'extérieur. Ce tir, plutôt lent et au niveau des jambes de la gardienne, semble au départ sortir du cadre. Avec l'effet rentrant, il va au contraire revenir dans le but.
Des tireuses peuvent reprendre l'ascendant pyschologique sur la gardienne avec une belle roucoulette. On lui montre que même si on n'a pas d'angle, on arrive à en trouver un. Avant de déclencher, l'ailière laisse croire à la gardienne qu'elle va tirer en hauteur, avec un bras et une épaule placés suffisamment hauts. Ensuite, toujours dans la suspension, le bras et le poignet redescendent en dessous de la ligne de hanche, la main étant au-dessus du ballon. »
L'ailier espagnol Joanin Garcia à la manoeuvre, lors du championnat du monde 2005.
1 commentaire:
Je sens que vous allez me faire rêver les gars...
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