Bienvenue à tous!

On vous avez dit que Rock'Hand'Roll suivrait les moindres pas des joueuses.

Pour le tour principal du Mondial, elles ont changé d'endroit, et nous aussi.
Désormais, vous pourrez suivre les coulisses de la compétition à une nouvelle adresse, http://rockhandroll.blogs.liberation.fr/. Pour les fénéants, voici le lien:
Rock'Hand'Roll

A tout de suite pour de nouvelles aventures!




C'est parti!
Les joueuses suent, les organisateurs paniquent, les journalistes bavardent. D'autres sont déjà plongés dans le feu de l'action. Comme Chabala, la mascotte, en vadrouille depuis des mois. Ou nous, plus modestement, qui couvrons l'événement depuis les bancs de touche.
92 matches en quinze jours. Et autant d'à-côtés. Portraits, reportages, échos, interviews, vidéos et podcasts...
Découvrez nos rubriques sur les dessous du Mondial féminin:
-Rythm'n Bleues, l'actualité de l'équipe de France.
-World Music, les nouvelles du reste du monde.
-Les groupies, du côté des supporters
-Solo, les plus beaux gestes du Mondial
-Chabalabala, ou connaitre la mascotte en long et en large
-Toute la gamme, les règle et les coups du handball
-Backstage, les coulisses de l'organisation
-Roadies, l'entourage des joueuses
-Playlist, l'univers musical du Mondial

mardi 4 décembre 2007

La magic playlist de Chabala

C’est la règle, tous les Chabalas du mondial doivent faire leur rentrée sur l’ancien tube de l’été « chihuahua » ! Mais à Pau, on a ses préférences musicales. Pour Chabala, c’est plus tendance. Style R’n’b, comme Vita, ou le zouk de Magic system. Mais attention pas de premier gaou en dehors des vestiaires. Sur le terrain, les supporteurs tricolores ont droit à la musique plus couleur locale :


Des tigresses un peu tendres


22 ans de moyenne d’âge, statut d’amateur, au pays du football roi les handballeuses sud-américaines n’attirent pas les foules. « Chez nous, le hand n’est pas populaire : il arrive loin derrière le football, le basket et le volley, qualifiés pour les JO, ainsi que le hockey et le rugby, le sport qui monte », déplore Carlos Melillo, le coach argentin.

Bien que tous les élèves pratiquent le handball en masse à l’école primaire, ils le délaissent par la suite et la ligue fédérale ne comptent que 60 000 joueurs. Six fois moins qu’en France par exemple. La raison ? Le manque de structures. A Buenos Aires, la capitale qui compte 8 millions d’habitants, il n’y a qu’un seul terrain aux normes ! Et les 14 équipes du championnat amateur doivent payer de leur poche pour s’entraîner et financer leurs déplacements.

Aujourd’hui, l’objectif des tigresses argentines est de suivre l’exemple de leurs voisines brésiliennes. Grâce à l’investissement de l’Etat, l’équipe de hand a su s’imposer dans la hiérachie mondiale (7e aux championnats du monde 2005). « Il nous faut encore cinq à dix ans pour y arriver, confie Daniel Zeballos, le directeur technique albiceleste. Nos filles ont commencé chez les juniors, puis elles progressent ensemble : on était 24e, 22e, puis 20e en 2005. Cette année, on veut essayer de grimper encore. »

Une victoire face aux Kazakhes cet après-midi, leur permettrait d’y parvenir. « L’équipe commence à avoir une identité, désormais il faut arriver à tenir le rythme sur tout le match. » Avant d’égaler les pumas du rugby et les lionnes du hockey argentins, les tigresses doivent donc encore s’endurcir.

Un roumain sauce congolaise

Qui a croisé Gheorge Ionescu s'en rappelle. L'entraineur roumain de l'équipe du Congo en impose. La voix qui porte, les yeux qui transpercent, les paroles qui se mélangent. Car Gheorge manie les langues avec polyglottisme. Quand il répond aux questions des journalistes hongrois, posées en anglais, il sort un dialecte de son crû, un tiers français, un tiers anglais, un tiers roumain. Il en parle tellement, des langues qu'il s'y perd. Yougoslavie, Roumanie, Russie... Il a écumé toute l'Europe de l'est avant de se retrouver sous les baobabs.


Mais là ne réside pas l'intérêt essentiel du personnage. Le mieux, ce sont ses rapports avec les Congolais. Il ne mâche pas ses mots: "Comment voulez-vous vous préparer quand les joueuses se réunissent deux jours avant le Mondial, sans aucune préparation?" s'emporte-t-il dimanche à Nîmes, après le match contre l'Espagne. La congolaise Aurelle Itoua confirme: " On ne se connait pas entre joueuses, c'est dur de défendre."



La délégation congolaise en impose également. Presque plus d'officiels que de joueuses. Tous prompts à jouer les coaches. Pendant le match contre la Hongrie, perdu lui aussi, on entendait le rang congolais crier depuis les tribunes: il voulait le remplacement de la gardienne. Hier contre le Japon, un militaire en uniforme, passait son temps à parler aux joueuses. Qui lui répondaient d'un pouce levé. Cause toujours je t'écoute... Cinq minutes plus tard, le gradé s'en prend au roumain: "Tu fais n'importe quoi! Fais gaffe!" Gheorge s'est retourné, et d'un geste vif, plutôt clair, il répondit.

Viennent ensuite les journalistes du pays. Plus nombreux à eux seuls que les Espagnols, que les Japonais et les Hongrois réunis. Dimanche, lors de la conférence de presse, ils n'ont pas hésité à mettre en doute le coaching du Roumain. On n'a pas vraiment compris ce qu'il a répondu. Mais il devait y avoir à boire et à manger... Et après la victoire, surprise, des Congolaises contre le Japon, on s'attendait à les voir aussi heureux que les joueuses, qui transformaient au même moment les vestiaires nîmois en fête du village. C'était mal les connaitre: une seule question, à l'entraineur japonais... et rien pour le vainqueur du jour! En partant, Gheorge, déconfit, confie aux journalistes français: " Vous avez vu? J'espère que vous écrirez ce que je vis avec eux..." C'est chose faite.

Chabala à la sauce béarnaise

Sur des béquilles ou en trotinette*. Depuis sa naissance en juin 2007, la mascotte paloise du mondial a tout testé. Et encore, elle a échappé au défilé en échasses dans les rues de Mont de Marsan et à la descente en Kayak avec le champion du monde Tony Estanguet ! « On voudrait sortir une série comme les Martine, avec Chabala dans ses œuvres », s’amuse Céline Villoing, l’une des quatre chabalettes officiant au Palais des sports de Pau.

Joueuse amateur de hand en Gironde, Céline a côtoyé en club quelques unes des Bleues : Myriam Korfanty à Mios et Siraba Dembélé à Mérignac. Pas moyen alors pour elle, de ne pas s’engager dans le mondial. Son rôle ? Ce sera mascotte officielle. « J’ai été choisi tout de suite par la ligue, grâce à mon côté pître. »

Danser avec les enfants, faire le zouave sur le terrain pendant les temps morts et à la mi-temps, se faire arracher les moustaches par les supporteurs, Chabala doit assurer. Alors pour être toujours au top, quatre chabalettes se relaient toute les heures. « A l’intérieur du costume, il fait super chaud et puis la tête pèse lourd, faut faire gaffe de ne pas la laisser tomber : ça ferait marrer mes copains bénévoles, mais pour les enfants, çe serait la fin de la magie. »

Si la magie a un coût, plus de 3000 euros le costume, aux frais de la ligue d’Aquitaine, les petites peluches se vendent comme des petits pains à la mi-temps. A tel point, que la ligue envisage d’offrir une seconde vie à Chabala après la soirée d’adieu du 22 décembre. « Au lieu qu’il finisse dans une vitrine ou dans un placard, il continuera à faire des animations dans un club girondin. » Ouf, on est rassuré !

*Photos bientôt disponibles
Fiche d’identité de Chabala made in Pau:
Âge : 32 ans
Taille : 1,59 pour la paloise Céline, « mais le costume est extensible grâce à un mini-chausson ».
Signes particuliers : 4 doigts seulement et plus qu’un seul poil de moustache !

Maria-Luz, la lumière française des Espagnoles


Parfois, on se dit que l'on est à sa place. C'est sûrement le cas de Maria-Luz Bougeant. La coordinatrice de l'équipe d'Espagne a de la famille en Catalogne. Un père madrilène et une mère valenciane. Maria-Luz baigne dans le handball. Un mari président du HAC Handball et un fils entraineur de l'équipe première. "On nous appelle la famille du Havre", confie-t-elle.

Depuis samedi, elle vit à Nîmes, avec les Espagnoles. Elle est chargée de faire la liaison entre la délégation ibérique et le reste du monde. Le chauffeur du bus, l'hôtel, les organisateurs, les cuisiniers, entre (nombreux) autres. Elle trouve des place aux familles des joueuses. Elle fait office de traductrice pour les journalistes. Elle passe sa journée l'oreille collée au téléphone: régler les problèmes, ça prend du temps. Et de l'énergie. Demandez à Fernando (photo), l'intendant des Ibériques, interlocuteur privilégié de la Française. Elle estime qu'elle a de la chance."Les Espagnoles sont faciles à vivre. Pas de lubies, elles sont très pro et rigoureuses, malgré leur jeunesse. L'ambiance est très bonne entre elles, elles sont soudées, je le vois bien."

Tout est réglé comme du papier à musique: "Petit déjeuner, balade, entrainement, entraînement, vidéo, match, diner, dodo." Elle profite du moment. Même si parfois, vivre à l'espagnole, c'est difficile: "On mange à 14 heures!" Mais ce qu'elle redoute le plus, c'est la monotonie des repas. "C'est toujours pareil, j'en ai déjà marre. Buffet de crudités, poulet, pâtes ou riz à la sauce tomate. Et de temps en temps, un steack haché." Le grand jeu. Mais pour elle, le luxe, c'est de vivre son Mondial sur le bord du terrain.

Médecin sportif, un métier corps et âme

On ne le répètera jamais assez, le sport, c'est la discipline. Alors, elles ont beau être jeunes et pleines de vie, les joueuses de handball tunisiennes, doivent, comme les autres, conserver leur énergie pour le terrain.

"Les heures de lever sont à heure fixe. Celle des repas est décidée en fonction des heures d'entraînement et de match, explique les médecin de l'équipe tunisienne, Mohamed Abdelkefi (photo). Nous vérifions bien qu'il n'y a pas d'écart, que les menus sportifs sont respectés."


Mais le respect des règles ne fait pas tout. Encore faut-il que le corps soit suffisemment préparé à la compétition. "Dans l'équipe de Tunisie, nous avons une dizaine de joueuses professionnelles qui jouent en international. Alors, forcément, elles sont nettement mieux préparées que les joueuses qui jouent à domicile, même s'il y a quelques bonnes équipes tunisennes", poursuit le médecin.

Autre objet de toutes les attentions : le moral des joueuses. Certaines équipes sont accompagnée par des psychologues. Ce n'est pas le cas pour la Tunisie, même si tout le staff veille à lutter contre le blues chez les handballeuses. "C'est sûr qu'après plusieurs, défaites, il faut remobiliser les troupes, penser à l'étape suivante", précise Mohamed Abdelkefi.

Les Tunisiennes ne semblent pourtant pas complètement déprimée, puisque, comme l'affirme leur coach "l'important, c'est d'être là."

La méthode Coué est-elle prescrite par le staff médical?

Quand les Angolaises épuisent le cuisinier

Il va devenir fou, le cuistot du Mercure de Tassin la Demi-Lune. Les championnes d’Afrique apprécient les menus à géométrie variable. Dimanche, elles veulent des frites et une immense paëlla portugaise, et refont toute la carte. Oubliés les repas diététiques, les demoiselles dévorent.

Dimanche soir, le médecin de l’équipe, arrivé en France sans aucun programme de nutrition pour la compétition, explique à Roland Ferreira, le traducteur en chef, qu’une petite rascasse sur un lit de riz aux fruits de mer, le tout en sauce bien sûr, ferait le bonheur de l’équipe. « Le cuistot ne connaissait pas la recette. J’ai appelé ma femme, qui est portugaise, pour qu’elle lui raconte la recette. Le secret, c’est la coriandre, il ne faut surtout pas l’oublier », détaille Roland. Lundi matin, le brave cuistot se lève à l’aube pour aller chercher des produits frais, ne trouve pas de rascasse, mais sa cousine, la délicieuse dorade. Il concocte un mets subtil, goûté par votre serviteur.

La dorade n'a pas rassasié les joueuses Angolaises

Mais en arrivant dans la salle de repas des Angolaises, trois bras se lèvent pour réclamer des steaks. Le cuisinier, un peu blasé, les fait cuire et les amène. Là, une grande partie de la délégation veut désormais de la viande, laissant la blanche dorade baigner dans sa sauce. Dépité, il s’énervera en cuisine : « Ce n’est pas possible. Ils ne sont pas foutus de respecter les menus. »


Pendant ce temps-là, les Angolaises rigolaient en bande dans le hall de l’hôtel, pillant le bocal de bonbons au chocolat disposé sur le comptoir de l’accueil. En guise d’ultime pied nez au mythe du sportif ascète.

Mathieu Grégoire

L'extaordinaire Chabala briochine

Au hasard des couloirs de la salle Steredenn, nous nous retrouvons nez à nez avec Chabala. Sympa, la mascotte nous avoue qu'elle est une lectrice assidue de Rock'hand'roll. La preuve en image.


Sur cette vidéo, la confirmation que c'est à Saint-Brieuc que se trouve la Chabala la plus rigolote. Son acolyte moustachu n'est pas mal non plus.



Quelle n'est pas notre déception en revanche, un peu plus tard dans la soirée, lorsque le masque tombe. Notre charmante Chabala est un Chabalo. Antoine Chabalo.

Un mythe s'écroule.

Silence radio chez les Roumaines

C'est un peu la bête noire des journalistes. Gheorghe Tadici (photo), dit "Tadici-pacha", le coach des joueuses roumaines, veille au silence de ses troupes. A la question de savoir pourquoi les entraînements avaient lieu à huis clos, l'entraîneur a répondu que les journalistes avaient plein d'autres choses à raconter. Inutile, donc, d'essayer de se pencher de plus près sur les préparatifs physiques de l'équipe.
Quant à la zone mixte, "les joueuses sont en sueur, elles doivent vite aller se changer." Belle attention, si la figure paternaliste ne se transformait pas aussi souvent en leader-tout-puissant. Il suffit de voir le regard interrogateur des joueuses (moyenne d'âge, 26 ans) vers Tadici quand une question leur est posée pour comprendre que la liberté de parole n'est pas le point fort de la délégation roumaine. Et, lorsque l'on croise quelques joueuses hors des salles de sport ou de leur lieu d'hébergement, il suffit de jeter un oeil autour pour voir que les membres du staff ne sont jamais loin.

Mais qu'importe pour les joueuses elles-mêmes, puisque le maître-mot du mondial reste la per-for-mance.

Les jumelles Cristaldo: l'avenir du handball paraguayen

Elles représentent parfaitement la fraîcheur paraguayenne, la joie de celles qui découvrent le plus haut niveau et qui ont une énorme faim d'apprendre. Beatriz et Giuliana Cristaldo sont jumelles: elles ont 17 ans, la même taille (1,72m), le même poids (66kg), les mêmes tresses brunes et le même joli sourire.
Le mondial français, même si leur équipe se fait malmener chaque soir, elles le goûtent avec envie: "Ce championnat du monde c'est vraiment le top pour des sportives comme nous, et puis c'est encore plus magnifique car nous sommes les plus jeunes du groupe." Elles comptent sans doute également parmi les moins expérimentées.
Il y a quatre ans, elles jouaient encore au basket dans leur région de Caaguazu, au sud du pays. Elles se font repérer par les sélectionneurs de handball et comprennent la chance qu'elles ont de progresser dans ce sport peu développé au Paraguay. Ce choix est le bon.


Des carrières chacune de leur côté
Les choses s'enchaînent très vite et, il y a un an, les deux jumelles ont finalement dû se séparer pour continuer leur carrière. Direction San Jose pour Giuliana, Emiliano R Fernandez pour Beatriz, deux clubs de l'élite paraguayenne. La séparation a-t-elle été difficile? "Nous nous étions préparées pendant un an", sourit Beatriz. Depuis, leur préparation est soutenue: entraînement le matin pendant deux heures, puis le soir pendant trois.
Et puis, à cet âge-là, on fait encore des études. Les deux soeurs entreront bientôt à l'université d'Asuncion, la capitale, en architecture et en comptabilité.
Giuliana et Beatriz se verront peut-être de moins en moins les prochains temps. Giuliana va en effet faire un test, après le Mondial, pour le club espagnol d'Alcobenda. Mais les jumelles auront toujours la sélection nationale pour se retrouver.

Andrew, le traducteur de ces dames

"Mon pire souvenir? Georges Frêche, sans hésitation. C'était en 1997, pour un France-Angleterre en football. Il y avait une cérémonie avec les officiels anglais. Frêche est monté à la tribune, et a parlé cinq minutes avec beaucoup de références historiques et littéraires. A la fin, on me tend le micro. J'ai réussi à parler cinquante petites secondes. Les Anglais m'ont chaleureusement remercié: ils en avaient marre des longs discours!"

Andrew Kinselle est le responsable de la traduction à la salle du Parnasse, à Nîmes. Il est chargé de faciliter les échanges entre médias, entraineurs, organisateurs, joueuses... Pas toujours une sinécure. "Une fois, il y avait les Irlandais à Montpellier. Le président de leur fédération commence à parler...en gaélique! Vous auriez vu ma tête, toute rouge!" se rappelle l'Anglais de 44 ans. "Heureusement, c'était juste deux phrases au début..."

Au Mondial, il savoure: "Il y a beaucoup moins de pression que pendant la Coupe du Monde de foot ou le Mondial de rugby, tout le monde est plus abordable." On le surprend à rire des déclarations des entraineurs, congolais ou hongrois (photo) au premier chef, à sourire à certaines interventions de journalistes, à promener son accent british parmi les moustaches sudistes. "Le tout, c'est de comprendre le message et de le traduire. Et surtout, ne pas faire du mot à mot. C'est impossible!" En somme, c'est lui qui répond aux questions des journalistes. Ou presque...

Toujours plus haut, toujours plus fort

Un match de hand, ce sont du jeu, de l'action, de l'attaque, mais aussi, du son. Bien sûr, il y a les cris plus ou moins encourageant des entraîneurs, ceux toujours passionnés du public, et, surtout, l'animation sonore. Tout part d'une seule personne, un DJ, dont les platines paraissent ridicules au regard de la taille de la salle.
Et pourtant. Quand un une sanction est sifflée par l’arbitre, un cri dé-chi-rant emplit les lieux. Assassinat de la fautive en coulisses? Entraîneur en pleine crise de nerfs? Non, DJ.
« Nous avons une liste standard qui nous est fournie par l’IHF, pour que la musique soit la même sur tous les sites », explique David Dubaril (photo) responsable de l’animation sonore pour le site de Toulon.
A chaque moment du jeu sa musique : six jingles pour les buts, cinq pour les sanctions (bruit de coucou, par exemple), quatre musiques pour les penalties (french cancan, musique des Dossiers de l’écran,…), sept pour les temps morts (Gilberto Gil, Diam’s,…), cinq pour le passage de la serpillère (J’aime regarder les filles, Les Bronzés,…).
Tout ça bien souvent accompagné de l’incomparable déhanché de la mascotte, Chabala.