Bienvenue à tous!

On vous avez dit que Rock'Hand'Roll suivrait les moindres pas des joueuses.

Pour le tour principal du Mondial, elles ont changé d'endroit, et nous aussi.
Désormais, vous pourrez suivre les coulisses de la compétition à une nouvelle adresse, http://rockhandroll.blogs.liberation.fr/. Pour les fénéants, voici le lien:
Rock'Hand'Roll

A tout de suite pour de nouvelles aventures!




C'est parti!
Les joueuses suent, les organisateurs paniquent, les journalistes bavardent. D'autres sont déjà plongés dans le feu de l'action. Comme Chabala, la mascotte, en vadrouille depuis des mois. Ou nous, plus modestement, qui couvrons l'événement depuis les bancs de touche.
92 matches en quinze jours. Et autant d'à-côtés. Portraits, reportages, échos, interviews, vidéos et podcasts...
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-Backstage, les coulisses de l'organisation
-Roadies, l'entourage des joueuses
-Playlist, l'univers musical du Mondial

lundi 26 novembre 2007

P comme parade...

Suite de notre petit lexique illustré à l'usage des profanes. Aujourd'hui, la parade des gardiennes.

La tête comme un ballon


Les handballeuses ne sont pas des enfants de la balle. Pourtant, les gardiennes n’ont que les parades en tête. Ce sont elles qui font vibrer le public et pleuvoir les compliments.
Dit plus sobrement, les gardiennes de hand n’ont qu’une chose à faire une fois sur le terrain: empêcher les adversaires de faire trembler les filets. Gardiennes du temple (leurs cages), elles ne quittent des yeux ni le ballon, ni les adversaires, ni les lignes de jeu. C’est beaucoup pour une paire d’yeux, même entraînée.

Alors, pas d’autre choix que de se mettre à la place de la balle, et de cultiver ses réflexes. Les gardiennes respirent le cuir, caressent ses nervures, ressentent ses trajectoires. Jusqu’à se lever le matin avec un air de ballon qui vient de s’écraser sur le poteau. Un sacrifice nécessaire pour penser comme un ballon et réussir des numéros d’équilibriste sur la piste: parades réflexes, de haut vol ou parade au pied, l’esthétique ne compte pas. Au contraire de l'efficacité.

L'oeil de Denis

« La gardienne a un rôle fondamental. Sur l'action en temps réel, on imagine qu'un arrêt tient du réflexe. Quand une fille déclenche un missile à 4 mètres des cages à la vitesse de 80 km/h, on pense d'abord que la gardienne l'arrête parce qu'elle est au bon endroit, au bon moment. Un peu par hasard.

En fait, c'est bien le gardien qui fait tirer la joueuse là où elle le veut. De ses cages, c'est elle qui mène la danse. Quand elle effectue un arrêt, la gardienne voulait que la joueuse tire à cet endroit précis. Par exemple, en phase d'attente, elle va lever les bras très haut, comme si elle voulait éviter un lob. La joueuse, qui doit déjà se dépêtrer de la défense, va recevoir le signal et sera incitée à tirer en bas. La gardienne n'aura plus qu'à plonger. On appelle cela "appâter" la joueuse. Autre leurre classique, la gardienne va écarter les jambes, puis les resserrer instantanément au moment du tir. »

Pour le plaisir

Enfin, il existe des exceptions. Comme ici en Allemagne, où le gardien se prend pour Higuita. Mais bon, ça, c’est juste pour le cirque



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