Bienvenue à tous!

On vous avez dit que Rock'Hand'Roll suivrait les moindres pas des joueuses.

Pour le tour principal du Mondial, elles ont changé d'endroit, et nous aussi.
Désormais, vous pourrez suivre les coulisses de la compétition à une nouvelle adresse, http://rockhandroll.blogs.liberation.fr/. Pour les fénéants, voici le lien:
Rock'Hand'Roll

A tout de suite pour de nouvelles aventures!




C'est parti!
Les joueuses suent, les organisateurs paniquent, les journalistes bavardent. D'autres sont déjà plongés dans le feu de l'action. Comme Chabala, la mascotte, en vadrouille depuis des mois. Ou nous, plus modestement, qui couvrons l'événement depuis les bancs de touche.
92 matches en quinze jours. Et autant d'à-côtés. Portraits, reportages, échos, interviews, vidéos et podcasts...
Découvrez nos rubriques sur les dessous du Mondial féminin:
-Rythm'n Bleues, l'actualité de l'équipe de France.
-World Music, les nouvelles du reste du monde.
-Les groupies, du côté des supporters
-Solo, les plus beaux gestes du Mondial
-Chabalabala, ou connaitre la mascotte en long et en large
-Toute la gamme, les règle et les coups du handball
-Backstage, les coulisses de l'organisation
-Roadies, l'entourage des joueuses
-Playlist, l'univers musical du Mondial

lundi 19 novembre 2007

Les quatre filles du Docteur Krumbholz

Les survivantes. Stéphanie Cano, Valérie Nicolas (photo), Véronique Rolland-Pecqueux, Isabelle Wendling. Vous les connaissez, un peu. En décembre 1999, vous étiez forcément devant votre poste de télévision. C’était un dimanche soir, après Stade 2, à une heure d’antenne irrémédiablement squattée depuis par Michel Drucker. D’ailleurs ce soir-là, c’est une émission spéciale Lara Fabian qui a sauté.

Une chose est sûre, il s’agissait de vos premières images de handball féminin. Et ça s’annonçait terriblement télégénique. Il y avait de belles blondes en maillot rouge qui couraient partout. Et des grandes gigues en bleu, solides, qui ne rompaient pas et repoussaient à l’envi les attaques adverses. Stéphanie Cano, Valérie Nicolas, Véronique Rolland-Pecqueux, Isabelle Wendling, entre autres, s’accrochaient à l’espoir de battre, chez elles, à Lillehammer, la grande équipe de Norvège, en finale des championnats du monde.


Les handballeuses françaises se sont finalement inclinées (24-25). Au bout du suspense et de deux prolongations. Mais cet illustre échec a définitivement lancé la bande à Olivier Krumbholz, ce sélectionneur bougon mais si perspicace. Et en 2003, l’équipe de France devint championne du monde, en dominant la Hongrie (32-29, toujours après prolongation, toujours pour le spectacle). Avec toujours Stéphanie Cano, Valérie Nicolas, Véronique Rolland-Pecqueux, Isabelle Wendling en son sein.

Aujourd’hui, les quatre glorieuses, ultimes rescapées du périple norvégien, reviennent clore leur carrière internationale sur le sol français. Stéphanie Cano, l’ailière à l’accent girondin, devrait encore illuminer son côté droit. Valérie Nicolas, la gardienne d’Ikast (Danemark) va tenter de maintenir ses statistiques de folie. Et puis devant la zone, c’est presque l’embouteillage. Les comparses Véronique Pecqueux-Rolland et Isabelle Wendling (respectivement 35 et 36 ans) remettent le couvert, prêtes à imposer du défi physique.

Vivement dimanche…. 2 décembre.
Mathieu Grégoire